Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Senechal SS, voiture routière de 1925
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La Senechal SS, cette automobile ancienne fut construite en 1925.
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Des cyclecars de ses débuts, Robert Sénéchal est passé aux véritables voitures de course qui atteignent une vitesse incroyable pour l'époque de 200 km/h.
- Une mutation qui lui a ouvert les yeux sur la condition de pilote et lui a donné l’idée de créer, en 1925, l’"Amicale des Coureurs Automobiles de France", dénommée ultérieurement "Amicale des Coureurs Automobiles de Vitesse de France", chargée de défendre les intérêts des pilotes.
Après un accident survenu en 1931, Robert Sénéchal tombe sous le charme d'un avion de tourisme qu'il achète aussitôt.
- C'est ainsi que se termine sa carrière de pilote après un palmarès très impressionnant.
- Il crée une agence de publicité aérienne avant de devenir photographe aérien.
- En septembre 1939, il est mobilisé pour la seconde fois et, à l’âge de 47 ans, s’engage comme pilote de chasse.
- Il décrochera après le conflit sans avoir abîmé un seul avion, et il s'installera avec sa femme à Saint-Ay pour y ouvrir un commerce dans le domaine de l'alimentation.
- Il y mourra le 30 juillet 1985 à l'âge respectable de 93 ans, après avoir vécu une vie très bien remplie.
Robert Sénéchal s'implique dans le domaine de l'automobile dès l'âge de 19 ans.
- Il s'occupera de commercialiser une voiturette à prix modeste du nom de "Baby".
- Il tente de décrocher un poste dans le service commercial des automobiles Delage, il obtient le poste de directeur adjoint du service de liquidation des surplus de véhicules de guerre américains.
- C'est en 1921, à l'âge de 29 ans, que Robert Sénéchal fonde son entreprise sous le nom de "Cyclecars Robert Sénéchal".
- La petite entreprise présente son premier cyclecar au salon de 1921.
- Le châssis, de forme triangulaire, est en tôle emboutie, la suspension est assurée à l’avant par des ressorts transversaux et à l’arrière par deux ressorts à demi cantilever.
- Le moteur est un Ruby 4 cylindres de 6 CV refroidi par eau, avec graissage mécanique.
- Le changement de vitesses est intégré dans le pont arrière.
- Le modèle Sénéchal n’excède pas 330 kg, malgré son poids plume, il dégage une sérieuse impression de robustesse, de confort et de sécurité, pour une vitesse de pointe de 80 km/h et un prix de vente très attractif.
- Ce succès commercial est appuyé par une première victoire en compétition acquise à la fin de 1921 par Robert Sénéchal en personne.
- Ces récents succès en compétition se traduisent par une recrudescence dans les ventes des véhicules, le public étant charmé par les performances du cyclecar.
- Sénéchal sort en 1922 les Types B4, B5S, BM, BMS (BM sport) et BMGS (BM grand sport).
- Le dernier modèle étant destiné à une clientèle soucieuse de découvrir l'ivresse de la compétition en tant qu'amateur et peut atteindre 115 km/h.
- La voiturette Sénéchal arrive à point nommé et son prix de vente très étudié lui attire immédiatement la ferveur des automobilistes.
- Cette voiturette est aussitôt engagée en compétition et s'impose dans la catégorie des 500 kg, par la suite, les victoires continuent de s'accumuler, des frêles cyclecars de ses débuts, il est passé aux véritables voitures de course qui atteignent parfois une vitesse incroyable pour l'époque de 200 km/h.
- Après un accident survenu en 1931, Robert Sénéchal tombe sous le charme d'un avion de tourisme qu'il achète aussitôt, c'est ainsi que se termine sa carrière de pilote.
-Il y mourra le 30 juillet 1985 à l'âge respectable de 93 ans, après avoir vécu une vie très bien remplie.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Senechal ", France 1921 - 1929.
Robert Sénéchal s'implique dans le domaine de l'automobile dès l'âge de 19 ans en devenant le plus jeune directeur associé de garage.
Il s'occupera de commercialiser une voiturette à prix modeste du nom de "Baby", afin d'échapper à la taxe qui frappe les produits de luxe.
À la fin de la première guerre mondiale, il termine comme pilote d'élite au sein de l'aviation française.
Mais, toujours attiré par l'automobile, il tente de décrocher un poste dans le service commercial des automobiles Delage, il obtient le poste de directeur adjoint du service de liquidation des surplus de véhicules de guerre américains.
C'est en 1921, à l'âge de 29 ans, que Robert Sénéchal fonde son entreprise sous le nom de "Cyclecars Robert Sénéchal", après avoir aidé un certain Cordier à liquider sa société nommée "L'éclair", et en avoir pris possession par la suite.
La petite entreprise présente son premier cyclecar au salon de 1921.
L’expérience précédente de liquidateur des surplus de guerre a permis à Robert Sénéchal d’appréhender les besoins des automobilistes et son cyclecar répond parfaitement à leurs attentes.
Le châssis, de forme triangulaire, est en tôle emboutie, la suspension est assurée à l’avant par des ressorts transversaux et à l’arrière par deux ressorts à demi cantilever.
Le moteur est un Ruby 4 cylindres d’une puissance de 6 CV refroidi par eau, avec graissage mécanique.
Le changement de vitesses est intégré dans le pont arrière.
Le modèle Sénéchal n’excède pas 330 kg, ce qui constitue une petite performance car il est livré avec un véritable pare-brise, une capote, trois lanternes à essence et une cinquième roue.
Malgré son poids plume, il dégage une sérieuse impression de robustesse, de confort et de sécurité.
À ces qualités s’ajoutent une vitesse de pointe de 80 km/h, une ligne harmonieuse, une finition parfaite avec un souci du moindre détail et un prix de vente très attractif.
Il n’en faut pas plus pour accrocher le public, enthousiasmé par un véhicule qui se démarque de la concurrence et qui plus est, reçoit les éloges de la presse spécialisée.
Ce succès commercial est appuyé par une première victoire en compétition acquise à la fin de 1921 par Robert Sénéchal en personne, qui s’impose à la course de côte de Gaillon à la moyenne de 86 km/h.
Contraint de remplacer à la dernière minute un pilote défaillant, Robert Sénéchal se découvre alors une véritable passion pour la vitesse et la compétition, et fait preuve d’un exceptionnel talent de pilote.
Ces récents succès en compétition se traduisent par une recrudescence dans les ventes des véhicules, le public étant charmé par les performances du cyclecar.
Grâce à cet apport financier, Sénéchal sort en 1922 les Types B4, B5S, BM, BMS (BM sport) et BMGS (BM grand sport).
Le dernier modèle étant destiné à une clientèle soucieuse de découvrir l'ivresse de la compétition en tant qu'amateur.
Le moteur est toujours un monobloc Ruby mais d'une cylindrée de 1100 cm3 et qui peut atteindre 115 km/h.
Visionnaire, Robert Sénéchal prévoit à cour terme la fin du cyclecar, trop spartiate et trop limité pour une utilisation familiale.
Le public recherche désormais un peu plus de confort et surtout des châssis carrossés en conduite intérieure, solution impossible pour un cyclecar du fait de la limite de poids.
La voiturette Sénéchal arrive à point nommé et son prix de vente très étudié lui attire immédiatement la ferveur des automobilistes.
Cette voiturette est aussitôt engagée en compétition et s'impose par un doublé au Grand Prix des voiturettes à Boulogne-sur-Mer, dans la catégorie des 500 kg.
Par la suite, les victoires continuent de s'accumuler : Circuit des Routes Pavées, course de côte d’Argenteuil, course de côte de la Faucille, ponctuées par quelques places d’honneur comme la troisième place obtenue en 1925 sur le podium du Grand Prix de Belgique, et le record du monde des 24 heures de Spa de 1926 avec un seul pilote à bord dans la catégorie des 1100 cm3, une performance accomplie en ayant parcouru 1940,55 kilomètres, à 80 km/h de moyenne.
Des frêles cyclecars de ses débuts, il est passé aux véritables voitures de course qui atteignent parfois une vitesse incroyable pour l'époque de 200 km/h.
Une mutation qui lui a ouvert les yeux sur la condition de pilote et lui a donné l’idée de créer, en 1925, l’"Amicale des Coureurs Automobiles de France", dénommée ultérieurement "Amicale des Coureurs Automobiles de Vitesse de France", chargée de défendre les intérêts des pilotes.
Après un accident survenu en 1931, Robert Sénéchal tombe sous le charme d'un avion de tourisme qu'il achète aussitôt.
C'est ainsi que se termine sa carrière de pilote après un palmarès très impressionnant.
Il crée une agence de publicité aérienne avant de devenir photographe aérien.
En septembre 1939, il est mobilisé pour la seconde fois et, à l’âge de 47 ans, s’engage comme pilote de chasse.
Il décrochera après le conflit sans avoir abîmé un seul avion, et il s'installera avec sa femme à Saint-Ay pour y ouvrir un commerce dans le domaine de l'alimentation. I
l y mourra le 30 juillet 1985 à l'âge respectable de 93 ans, après avoir vécu une vie très bien remplie.
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